Mon parcours

            Professeure de lettres pratiquant les arts de la scène-danse, théâtre, arts martiaux et yoga- depuis ma tendre enfance, la question du corps a toujours été au cœur de mes réflexions. En 2005 j’ai écrit mon mémoire de Master de littérature sur le corps à la Renaissance, comme métaphore et lieu d’inspiration de l’écriture rabelaisienne. En qualité de professeure, la transmission de la lecture, de l’écriture et de la grammaire trouvait des points d’achoppement dans la mise en scène, l’oralité et la beauté du geste écrit.

           

Le mouvement du corps est, pour moi, fondamental dans les apprentissages quels qu’ils soient. Lors de mes cursus universitaire et professionnel je me suis beaucoup interrogée sur la dyslexie - j ’ai fait une préparation au concours d’orthophonie avant de commencer ma carrière dans le professorat et j’ai accompagné des jeunes adolescents et jeunes adultes en difficultés. J’aimerais poursuivre cette approche de manière individuelle en prenant en compte la globalité de la personne, son anamnèse, sa façon de se nourrir, son regard sur le monde.

           

Ma carrière d’enseignante m’a confrontée à des situations compliquées, à des élèves en grandes difficultés scolaires et familiales. Les dispositifs pédagogiques pour les accompagner sont souvent insuffisants car ils occultent toute la sphère émotionnelle et psychologique de l’enfant ou de l’adolescent. De plus, les professeurs, faute de temps principalement, n’ont pas une vision globale de leurs élèves : contexte familial, rythme de vie, sommeil, anamnèse complète depuis la naissance par exemple.

       

     La matière que j’enseignais comprenait à elle seule un prisme assez vaste de domaines littéraires : la littérature, la grammaire et l’orthographe, le théâtre, l’Histoire des Arts, le latin et la cuture antique. Très vite, je me suis aperçue que les émotions et les apprentissages dialoguaient entre eux et étaient même intrinsèquement liés. Mes petits élèves m’ont appris à m’adapter constamment, à m’interroger sur ce qu’ils ressentaient à la lecture d’un texte, à identifier leurs blocages. Pendant quatre ans, j’ai eu l’opportunité de travailler dans un collège qui accueillait toutes sortes de profils d’enfants : HPI, Intellectuellement précoces, troubles autistiques, mais aussi des traumatisés de guerre qui arrivaient sur le territoire français. Cette expérience fut aussi difficile que fondatrice pour moi : elle a vraiment forgé l’être humain que je suis. La plus grande qualité d’un professeur, à mon sens, est l’empathie.

          

  En 2015, une maladie auto-immune s’est déclarée chez moi et a engendré différents troubles. En plus de mon accompagnement médical, j’ai trouvé dans les approches holistiques dont la kinésiologie, une réponse très satisfaisante. Aujourd’hui, grâce à ce parcours holistique, je ne présente plus aucune trace de cette maladie et j’ai recouvré ma santé et même des potentiels qui étaient en dormance chez moi.

           

Suite à cette expérience de vie, j’ai voulu exprimer pleinement mon aptitude naturelle à prodiguer des soins énergétiques sur les lieux, les humains et les animaux. Je me suis d’abord formée à la géobiologie auprès de Philippe Cissé et j’y ai découvert un monde passionnant et un champ des possibles infini. Puis, curieuse d’apprendre sur le corps humain qui me fascine depuis toujours, j’ai envisagé un bilan de compétences et la kinésiologie m’est apparue comme une évidence. Il était essentiel pour moi d’apprendre auprès de professionnels reconnus et de bénéficier d’une formation certifiante. C’est l’EKMA que j’ai choisie comme centre de formation. J’y ai rencontré des formateurs expérimentés, j’ai appris des techniques reposant sur des sources fiables, des connaissances scientifiques et anatomiques précises, dénuées de toute dérive « mystico-gélatineuse ».

Aussi, les mots de Jean-Claude Guyard, un de mes maîtres, un des fondateurs de la kinésiologie en France viennent-ils étayer ma démarche de reconversion professionnelle : « Les croyances mènent à l’ignorance, les connaissances mènent à l’intelligence ».